Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce partenariat entre SeaTrees et Orlebar Brown ?
« Orlebar Brown commence par calculer son empreinte carbone. Ensuite, nous déterminons ensemble comment compenser cette empreinte. Pour cela, nous distribuons un SeaTrees Token (jeton SeaTrees). Pour chaque tonne de carbone émise, nous trouvons un crédit carbone certifié de manière indépendante dans un bassin côtier au Cambodge. En plus de cela, nous plantons des palétuviers et restaurons des forêts de kelp. »
Travaillez-vous avec les communautés locales pour protéger les écosystèmes ?
« Le modèle mis en place au Cambodge fait passer à la population locale le message suivant : vous pouvez être payés pour protéger ces forêts au lieu de les décimer. Protéger ces zones permet d’en faire des destinations privilégiées pour l’écotourisme. Les chefs de projet locaux ont facilité la mise en place d’ecolodges pour proposer des solutions allant de l’hébergement en camping classique à certaines des plus belles offres de glamping au monde.
L’idée est de générer des emplois durables sur le long terme. En Indonésie, nous plantons des mangroves et travaillons avec l’ONG Eden Projects, qui forme les populations puis les paie pendant 10 à 15 ans pour protéger la forêt. En Californie du Sud, beaucoup de pêcheurs n’ont plus de travail parce que l’écosystème est perturbé. Nos partenaires de The Bay Foundation leur offrent un emploi pour contribuer à la restauration de l’écosystème. Peut-être qu’un jour ils pourront retourner dans cet écosystème et y pêcher. »
Qu’est-ce que la compensation carbone ?
« La compensation carbone ne consiste pas uniquement à équilibrer notre empreinte. L’idée est de faire en sorte que les émissions de carbone reviennent à un niveau équilibré pour avoir une planète vivable. Cela va plus loin que le concept de neutralité carbone, puisque l’on cherche à rendre ce que l’on a pris. »
Orlebar Brown recevra le label Ocean Positive une fois le projet finalisé : qu’est-ce que cela signifie ?
« Pour obtenir ce label, une marque doit calculer son empreinte carbone. Elle doit ensuite prendre des mesures pour séquestrer plus d’émissions qu’elle n’en génère, ce qui a un impact positif sur l’océan et la vie qu’il abrite. »